Avec l’installation de base le Raspberry-Pi est fonctionnel. Dans cet article nous allons voir la configuration du Raspberry-Pi.

Néanmoins je vous conseille les manipulations suivantes qui vous permettrons d’utiliser pour le mieux votre raspberry-pi. Toute la navigation dans les différents menus se feront par le clavier. Les touches utiles sont:

  • TAB,
  • Entrée,
  • Espace.

Prérequis

  • Un raspberry-pi prêt à faire feu,
  • Savoir se connecter en SSH au raspberry-pi.

Raspi-Config

Pour accéder au shell de configuration qui est fourni de base dans le raspberry-pi, je vous invite à taper votre première commande.

sudo raspi-config

01- raspi-config

Dans un premier temps nous allons franciser le raspberry-pi.

Ce qui nous permettra d’avoir par exemple nano en français.

Tout ce qui touche à l’internationalisation se trouve dans le menu 4 du raspi-config « Internationalisation Option« .

Configuration de locales

L’option I1 vous permet de passer les paramètres de langues et régionaux dans la langue que vous le souhaitez, bien évidement nous choisirons le français.

Pour en savoir plus je vous propose cette source, debian.org :

Les applications du système Debian GNU/Linux utilisent des variables d’environnement pour connaître les préférences de l’utilisateur et, en particulier, la langue qu’il utilise, la manière dont il souhaite voir afficher telle ou telle chose, etc.

Les variables qui concernent la langue de l’utilisateur (on parle de variables de « paramètres régionaux » ou locale en anglais) sont les suivantes :

La variable LANG qui permet de définir les préférences globales. La valeur par défaut est POSIX ;

Les variables commençant par LC (LC_TIME, LC_CTYPE, etc.) qui permettent, pour une définition globale donnée (par LANG), de définir un comportement spécifique pour un sous-composant (par exemple, l’affichage de la date) ;

La variable LC_ALL qui permet d’écraser toutes les autres définitions de paramètres régionaux (LANG et LC_*) : elle n’est donc utilisée que de manière temporaire lorsqu’une application a besoin d’un paramétrage spécifique ;

La variable LANGUAGE permet sous GNU/Linux de définir une liste de langues pour communiquer avec l’utilisateur.

N.B. : LANGUAGE n’est pas utilisée par tous les programmes et, lorsqu’elle l’est, chaque programme l’utilise « à sa manière ». En général, elle surcharge toutes les autres variables (LANG, LC_* et LC_ALL).

Vous faites défiler avec la flèche du bas jusqu’à trouver le fr_FR.UTF-8 UTF-8
Touche TAB pour Select et Entrée.

Configuration de la timezone

L’option I2 permet le réglage du fuseau horaire ou timezone de votre raspberry-pi. Très utile pour les crons ou encore l’heure du serveur web.

Configuration du clavier

L’option I3 vous passez le clavier en français si vous avez décidé de brancher en USB sino, celui-ci sera en qwerti.

En validant cette option celle-ci mettra à jour le mode du clavier en fonction des locales définies un peu plus haut.

Extension de la carte SD

Vous avez surement pris une carte SD ayant une capacité minimum de 4GO. Lorsque l’on regarde ce qu’utilise actuellement le raspberry-pi on voit que celui-ci possède une petite partition sur la carte. Une partie du stockage est alors perdue.

Dans la partie du raspi-config on peut justement augmenter la partition afin d’utiliser la totalité de la carte avec l’option 1.

La modification sera prise en compte par le système au prochain redémarrage du raspberry-pi.

Changer le nom du raspberry-pi

Cette partie ne changera en rien au bon fonctionnement de votre raspberry-pi, elle permet juste de donner un nom autre que raspberry-pi à cette machine.

Ce nom de machine s’appelle un hostname.

Le hostname (nom d’hôte) sert à identifier une machine sur un réseau par un nom, associé à son adresse IP.

C’est ce que nous propose l’option 8 « Advanced Options« .

Gagner un peu de mémoire vive

Sur ce blog je ne pense pas que je parlerais de la partie graphique de raspbian.

En effet tous les raspberry-pi que j’ai, sont utilisés soit en tant que serveur soit en tant que media-center.

Je vous propose donc de diminuer la mémoire mise à disposition du GPU. C’est ce que propose l’option A3 « Memory Split » de l’option principale « Advanced Options« .

Je lui met le minimum, 16 mo.

Mise à jour du système

Il ne reste plus qu’une étape importante pour en finir pour le moment avec raspi-config, c’est la mise à jour du raspberry-pi.

C’est ce que propose l’option A7 « Update » de l’option principale « Advanced Options« .

Cette étape peut être vraiment longue, ne soyez pas surpris.
Je ne vous ai pas présenté toutes les options de l’utilitaire raspi-config, mais celle qu’il faut faire pour commencer sur de bonne base.

Si vous voulez en savoir plus sur le reste des options, Google est là.

Pour sortir du raspi-config, il suffit de se rendre sur le menu principal et de sélectionner finish.

Si l’utilitaire ne vous propose pas de redémarrer je vous conseille vivement de le faire en utilisant la commande:

sudo reboot